L’importance du gaz russe pour les Français
Une étude des perspectives de coopération gazière entre la Russe et l’Union Européenne a été réalisée par l’Institution Brookings, un grand centre analytique américain « La dépendance de l’Europe de Gazprom subsistera » ainsi selon les grands titres du Die Presse.
Les scénarios possibles
Plusieurs scénarios ont été ainsi avancés par l’institution pour le développement de l’importation du gaz russe d’ici 2040. Aucun ne propose cependant une baisse dans le prix du gaz russe pour le ravitaillement de l’Europe en combustible.
Selon l’opinion de Dize Presse, ils ne s’attendent pas à des changements réels sur les affaires de gaz en Europe. Selon l’opinion de Tatiana Mitrova, un des auteurs du compte rendu, le prix du gaz restera au même niveau dans les années qui vont venir. Toujours selon elle, la situation des pays qui se fournissent en gaz en Russie, pourrait très bien s’aggraver si un conflit gazier venait à éclater en la Russie et l’Ukraine. Le prix du gaz se verrait ainsi doublé dans une telle situation. Une baisse ne pourra être envisagée que suite aux finitions de la construction de South Stream qui a été bloqué par l’Union européenne.
Pour l’hiver prochain, les estimations des professionnels ne viennent pas contredire les déclarations de la Commission européenne qui a assuré que même dans le cas d’un arrêt du transit ukrainien ; l’Europe parviendra à assurer ces besoins. 80% du manque sera comblé par les réserves et le reste se fera avec le développement des importations venant de Norvège ainsi qu’aux achats de gaz liquide d’outre océan.
Cependant en même temps, les résultats de l’étude de l’Institution éclaircissent une illusion des Européens, c’est-à-dire l’évolution dans l’extraction de gaz et schiste qui serait livrée à l’état liquide en Europe et qui donnerait ainsi l’opportunité au pays de se défaire de la supposée emprise de Gazprom.
Les Russes ont le pouvoir en matière de gaz
En conclusion, il est donc possible de trouver une solution de rechange pour le gaz Russe, mais à un prix assez important. Cela démontre ainsi que les déclarations des politiciens Européens qui soutiennent la présence de gaz de schiste bon marché dans des navires sont sans fondement selon le journal et l’expert du groupe financier Maxil Cheine de confirmer que la position de l’Europe est nette, car elle ne veut pas diversifier les livraisons et la Russie de son côté possède le pouvoir de supprimer les exportations et les consommateurs pourraient ainsi chercher du gaz ailleurs ; avec des remises en plus. Il est ainsi convaincu que le pragmatisme saura primer sur l’attrait des projets à long terme.
Moscou dépend de l’argent qui découle des investissements de l’Europe, de même que l’Europe de l’énergie russe. Il s’agit ici d’une réalité impartiale, les Européens devront ainsi faire leur choix entre vivre dans la réalité ou bien rester dans les illusions.